« L’étranger. Le non-citoyen, le refoulé, l’im-montrable. Le différent. Le pauvre »

Cette galerie photographique, unique, restreinte, s’attache à montrer l’espace urbain du XX siècle abandonné, donc réapproprié, squatté. Il est une conséquence de la mondialisation –guerre, migration-. Ces sites abandonnés, au beau milieu de notre monde occidental, sont détournés, occupés par ceux-là même que l’on ne veut pas voir. Nous sommes face à une crise de l’immigration, d’où crise de solidarité. La problématique de cette galerie de photographies est politique. Pourtant, comme toutes les galeries photographiques de Denis Thomas, le souhait est de regarder, d’observer, puis de donner à voir.